Le monde du rugby est en pleine mutation. World Rugby, l’organe directeur de ce sport passionnant, envisage sérieusement d’augmenter le nombre d’équipes participant à la Coupe du Monde. Et ce, dès l’édition 2027 qui se tiendra en Australie.
Une réponse à un rugby mondial à deux vitesses ?
La Coupe du Monde 2023 a mis en lumière une réalité : il existe un écart croissant entre les nations dominantes et les équipes émergentes. Toutefois, World Rugby voit les choses différemment. L’organisation salue notamment la première apparition du Chili et les efforts remarquables du Portugal, qui a tenu tête au pays de Galles et a égalisé contre la Géorgie.
L’expansion à 24 équipes n’est pas une idée nouvelle. Elle avait déjà été évoquée il y a quatre ans, en marge de la Coupe du Monde au Japon. Alan Gilpin, directeur général de World Rugby, a souligné l’importance de cette expansion lors d’une conférence de presse. Selon lui, cela renforcerait la compétitivité du rugby à l’échelle mondiale.
Pourquoi cette expansion ?
L’objectif est clair : augmenter le nombre d’équipes capables de se qualifier, de rivaliser et, finalement, de remporter la Coupe du Monde. Des nations comme les États-Unis, le Canada ou l’Espagne, qui n’ont pas réussi à se qualifier cette année, pourraient ajouter une nouvelle dimension à la compétition.
Gilpin insiste sur le fait que c’est le moment d’agir. Si ces opportunités ne sont pas saisies, les chances de développement du rugby pourraient diminuer.
Quel format pour cette nouvelle Coupe du Monde ?
Avec 24 équipes, le format de la compétition devra évoluer. Deux options sont envisagées :
- Six poules de quatre équipes avec les deux premiers et les quatre meilleurs troisièmes avançant en huitièmes de finale.
- Ou, à l’image de la Champions Cup, deux poules de douze où chaque équipe affronte quatre adversaires pour déterminer les huit qualifiés de chaque poule.
Il est clair que cette expansion pourrait transformer la Coupe du Monde de rugby. Elle offre une chance aux nations émergentes de montrer leur valeur sur la scène mondiale. Seul le temps dira si cette décision sera bénéfique pour le sport.