La maire de Biarritz, Maider Arosteguy a présenté en début de semaine un projet de centre de formation et de performance… situé à trois kilomètres du stade. Une nouvelle qui n’a pas vraiment ravi jean-Baptiste Aldigé.
Dans une interview accordée à Rugbyrama, jean-Baptiste Aldigé souligne que ce projet ne correspond en rien aux besoins de son club et il est catégorique, ils n’y mettront pas les pieds :
« C’est un truc formidable. Vous avez quand même une maire de ville qui vous explique comment va fonctionner le BO. Bientôt, elle va faire l’équipe ou le recrutement. Je vous rappelle que le BO est une boîte privée. Le seul qui décide ce qu’est le BO ou ce qu’il fait, c’est moi. Aujourd’hui, je vous dis que ce centre multi-sports, à trois kilomètres de chez nous, ce n’est pas le BOPB. Il ne l’utilisera pas, bien entendu. Mais surtout, on ne peut pas dire qu’on vient de donner 8 millions d’euros au projet du BOPB.
Dans ce centre associatif multi-sports, il y aura du handball, du yoga et de la pêche à la ligne. Je suis un club de rugby professionnel. J’adore aller à la pêche ou faire du vélo, mais il ne m’est pas venu à l’idée d’aller m’entraîner à faire du vélo au milieu du centre d’entraînement du Stade toulousain, ou de monter à La Turbie de l’AS Monaco pour faire un footing. Si vous faites ça, ça dure trois minutes avant de prendre un coup de fusil.«
Pour jean-Baptiste Aldigé, le BOPB est la cible d’une vendetta personnelle de la maire de Biarritz :
« Ce que je peux vous dire de cette histoire, c’est que c’est échec et mat. La mairie de Biarritz est arrivée au bout de son processus de maintenant deux ans, de mise à mort du Biarritz Olympique Pays Basque. Nous en sommes à la sixième mouture sur ce projet. Nous avons eu des allers-retours, des oui, des non, des faits divers, des polémiques. À l’arrivée, ce n’est qu’une entreprise personnelle de Madame le Maire qui souhaite mettre à mal le club à travers ses dirigeants.«