Alors que les médias faisaient échos d’une autorisation donnée par Jacques Brunel aux joueurs français pour sortir sur Édimbourg après la défaite face à l’Écosse, la FFR a affirmé le contraire via un communiqué officiel ce mardi, confirmant par la même occasion que certains des protagonistes ne seront pas retenus dans le groupe qui affrontera l’Italie.
« Jacques Brunel a décidé d’exclure de cette liste les joueurs qui sont sortis après la défaite en Ecosse. Par ce comportement inapproprié, ils n’ont pas respecté leur statut de joueur international et les devoirs qui en découlent. » peut-on lire sur le compte Twitter de la Fédération.
Jacques Brunel a décidé d’exclure de cette liste les joueurs qui sont sortis après la défaite en Ecosse. Par ce comportement inapproprié, ils n’ont pas respecté leur statut de joueur international et les devoirs qui en découlent.
— FF Rugby (@FFRugby) 13 février 2018
Au total,Sur la 15aine d’individus concernés 8 membres de l’équipe de France ont été sanctionnés, ceux qui sont rentrés le plus tard à priori. Il s’agit des 2ème lignes Arthur Iturria et Félix Lambey, des 3ème ligne Sekou Macalou et Louis Picamoles, de l’ouvreur Anthony Belleau, des centres Jonathan Danty et Rémi Lamerat ainsi que de l’ailier Teddy Thomas.
🔴 Voici le groupe des 31 joueurs retenus par le sélectionneur Jacques Brunel et son staff pour défier l’Italie vendredi 23 février à l’@orangevelodrome #FRAITA #soutiensleXV pic.twitter.com/rcpHaK4gfC
— FF Rugby (@FFRugby) 13 février 2018
Pour rappel, certains joueurs ont été interpellés par la police lundi matin afin d’être entendu en qualité de simples témoins dans une affaire d’agression sexuelle. Un peu plus tôt dans la matinée, la presse évoquait une bagarre avec des supporters écossais. Dans tous les cas, des mystères persistent.
Ainsi, Arthur Iturria est apparu avec un pansement au nez alors que Geoffrey Palis était marqué au visage. Des stigmatisations qui ne sont en rien liées au match face au XV du Chardon.
Pour le 1er nommé, il aurait atterri la tête la première contre un lit alors que son coéquipier aurait donné un coup de tête à une lampe…des justifications qui ne sont pas sans rappeler l’affaire de la table de chevet de Mathieu Bastareau en Nouvelle-Zélande…
Dans tous les cas, cette histoire vient un peu plus ternir l’image des bleus.
Pas de bagarre si l'on en croit la version qui a été rapportée aux clubs des deux joueurs :
1. Geoffrey Palis aurait percuté un lampadaire contre lequel il se serait ouvert l'arcade sourcilière.
2. Arthur Iturria se serait cassé le nez et ouvert la lèvre en sautant sur son lit.— Philippe Kallenbrunn (@Ph_Kallenbrunn) 13 février 2018